Les enseignants affiliés à la Convention nationale des syndicats de l’éduction nationale (CONASYSED) organisent une assemblée générale samedi prochain pour lancer un avertissement au gouvernement qui refuse de payer les 8 mois d’arriérés de salaires dus aux leaders syndicaux auteurs d’une grève dès la rentrée scolaire 2010-2011, a appris gabonactu.com de source bien informée.
« Si le gouvernement ne donne pas un chronogramme de liquidation de ce litige, l’assemblée générale décidera de la conduite à tenir », a averti un membre du directoire de la CONASYSED concerné par la question.
Pour ce membre qui a préféré l’anonymat, le bras de fer sera engagé dès le premier jour de la rentrée scolaire prévu le 1er octobre prochain, si le gouvernement ne décide rien pour apurer ces arriérés de salaire.
L’histoire débute en octobre 2010. La CONASYSED paralyse la rentrée scolaire pour réclamer des meilleures conditions de travail et un meilleur suivi des carrières du personnel enseignant. Le 25 janvier 2011, le gouvernement suspend les salaires de tous les dirigeants de la CONASYSED. Ceux-ci portent plainte au conseil d’Etat qui somme l’Etat à rétablir les salaires suspendus. Rien n’est fait. Le 26 août 2011, les 9 membres du directoire de la CONASYSED frappés par la décision, entament une grève de la faim devant la cathédrale de Libreville.
Le 19 septembre, à la veille de la rentrée scolaire 2011-2012, la grève de la faim est levée suite à une médiation de l’archevêque de Libreville. Les salaires sont rétablis mais les grévistes ne perçoivent pas les 8 mois d’arriérés ainsi que la Prime d’incitation à la carrière enseignante (PIF).
Le ministre de l’Education nationale soutient que les arriérés de salaires ne seront jamais payés au personnel qui a observé une grève. Les intéressés affirment avoir suspendu la grève après quelques semaines. La guerre des arguments oppose toujours les deux parties.
« Si le gouvernement ne donne pas un chronogramme de liquidation de ce litige, l’assemblée générale décidera de la conduite à tenir », a averti un membre du directoire de la CONASYSED concerné par la question.
Pour ce membre qui a préféré l’anonymat, le bras de fer sera engagé dès le premier jour de la rentrée scolaire prévu le 1er octobre prochain, si le gouvernement ne décide rien pour apurer ces arriérés de salaire.
L’histoire débute en octobre 2010. La CONASYSED paralyse la rentrée scolaire pour réclamer des meilleures conditions de travail et un meilleur suivi des carrières du personnel enseignant. Le 25 janvier 2011, le gouvernement suspend les salaires de tous les dirigeants de la CONASYSED. Ceux-ci portent plainte au conseil d’Etat qui somme l’Etat à rétablir les salaires suspendus. Rien n’est fait. Le 26 août 2011, les 9 membres du directoire de la CONASYSED frappés par la décision, entament une grève de la faim devant la cathédrale de Libreville.
Le 19 septembre, à la veille de la rentrée scolaire 2011-2012, la grève de la faim est levée suite à une médiation de l’archevêque de Libreville. Les salaires sont rétablis mais les grévistes ne perçoivent pas les 8 mois d’arriérés ainsi que la Prime d’incitation à la carrière enseignante (PIF).
Le ministre de l’Education nationale soutient que les arriérés de salaires ne seront jamais payés au personnel qui a observé une grève. Les intéressés affirment avoir suspendu la grève après quelques semaines. La guerre des arguments oppose toujours les deux parties.