Gare à la sédentarité. Une étude publié ce mercredi dans la revue médicale britannique Lancet révèle que l'inactivité physique peut s'avérer mortelle. Selon elle, le manque d'activité serait en effet à l'origine d'un décès sur dix dans le monde. Un taux d'autant plus inquiétant qu'il équivaut presque celui des décès causés par le tabac et l'obésité. Concrètement, pour la seule année 2008, l'inactivité physique serait ainsi responsable de 5,3 millions des 57 millions de décès répertoriés sur la planète.
150 minutes par semaines
Et alors que les Jeux Olympiques vont commencer le 7 juillet, l'étude a par ailleurs souligné l'acuité de ce problème difficile à résoudre. « Le rôle de l'inactivité physique continue à être sous-évalué en dépit de preuves solides existant depuis plus de 60 ans quant à son impact sur la santé », a ainsi regretté Harold W. Kohl, de l'Université du Texas avant d'ajouter: « Beaucoup reste à faire pour traiter l'absence d'exercice comme un vrai problème de santé publique ».
Son homologue de la Harvard Medical School de Boston a, quant à lui, estimé que 6 à 10% des quatre grandes maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d'activité modérée par semaine, comme le recommande l'OMS. Cette recommandation correspond à 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine.
De son côté, le Dr I-min Lee a analysé un grand nombre d'études et est ensuite parvenu à établir que 6% des maladies cardio-vasculaires, 7% des diabètes de type 2 (le plus courant) et 10% des cancers du sein et du côlon, pouvaient globalement être attribuées à l'inactivité physique. A noter, pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient ainsi pu être évités sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.
Actu France-Soir (Avec AFP)
150 minutes par semaines
Et alors que les Jeux Olympiques vont commencer le 7 juillet, l'étude a par ailleurs souligné l'acuité de ce problème difficile à résoudre. « Le rôle de l'inactivité physique continue à être sous-évalué en dépit de preuves solides existant depuis plus de 60 ans quant à son impact sur la santé », a ainsi regretté Harold W. Kohl, de l'Université du Texas avant d'ajouter: « Beaucoup reste à faire pour traiter l'absence d'exercice comme un vrai problème de santé publique ».
Son homologue de la Harvard Medical School de Boston a, quant à lui, estimé que 6 à 10% des quatre grandes maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d'activité modérée par semaine, comme le recommande l'OMS. Cette recommandation correspond à 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine.
De son côté, le Dr I-min Lee a analysé un grand nombre d'études et est ensuite parvenu à établir que 6% des maladies cardio-vasculaires, 7% des diabètes de type 2 (le plus courant) et 10% des cancers du sein et du côlon, pouvaient globalement être attribuées à l'inactivité physique. A noter, pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient ainsi pu être évités sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.
Actu France-Soir (Avec AFP)