Plusieurs hauts responsables tués
Le rapport de force a pris un tour nouveau ce mercredi en Syrie. A Damas, la capitale, en proie à des combats depuis plusieurs jours, le pouvoir a subi un coup sévère avec un attentat qui a causé la mort de trois hauts responsables : le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, le vice-ministre de la Défense et beau-frère de Bachar Al Assad, le général Assef Chawkat, et le général Hassan Turkmani, chef de la cellule de crise mise en place pour mater la révolte, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Daoud Rajha (photo - Sana) était considéré par l’Occident comme l’un des personnages clés de la répression de la révolte contre le régime.
L’attentat a également blessé le ministre de l’Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, et le chef de la Sécurité nationale, Hicham Ikhtiar, selon les informations communiquées à l'AFP une source au sein des services de sécurité.
L’attentat a été revendiqué par l’Armée syrienne libre (ASL). Il aurait été mené par un kamikaze muni d’une ceinture d’explosifs au moment d’une réunion de ministres et de responsables de sécurité dans le bâtiment de la Sécurité nationale, édifice pourtant ultra-protégé, perçu dans la population comme le centre de la politique de répression. Contrairement aux attentats précédents en Syrie, aucune image n’a été diffusée par la télévision officielle.
L’ASL a fait savoir qu’il s’agissait de «la première d’une série de grandes opérations visant à faire chuter Assad et l’ensemble des piliers et symboles du régime, qu’ils soient civils ou militaires».
En réaction, le régime a prévenu que cet acte «terroriste» renforçait la «détermination des forces armées à nettoyer la patrie des restes des bandes terroristes», selon un communiqué diffusé par la télévision d’Etat.
Un nouveau ministre de la Défense a rapidement été nommé, le général Fahd al-Freij, jusque-là chef d'état-major.
Quelles sont les implications pour le régime ? Pour la Maison Blanche, «il est évident que le régime Assad est en train de perdre le contrôle de la Syrie». Pour les ministres américain et britannique de la Défense, Leon Panetta et Philip Hammond, la situation «devient incontrôlable». «Cela rend d’autant plus nécessaire et urgent le fait de trouver une transition politique qui permette au peuple syrien d’avoir un gouvernement qui exprime ses aspirations profondes», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Poursuite des combats
Toute la journée, des affrontements entre l’armée régulière et l’ALS se sont tenus dans les quartiers de Midane et de Kafar Soussé, dans le sud et l’ouest de Damas, selon différentes sources même si peu d'informations filtrent depuis capitale.
Plus de soixante soldats de l’armée régulière ont été tués ces dernières 48 heures à Damas dans ces affrontements avec les rebelles, a indiqué l’OSDH. Selon cette organisation et les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent la mobilisation sur le terrain, des hélicoptères, entrés en action mardi, continuent parallèlement à attaquer les quartiers de Qaboune et de Barzé, dans l’est de Damas.
Le rapport de force a pris un tour nouveau ce mercredi en Syrie. A Damas, la capitale, en proie à des combats depuis plusieurs jours, le pouvoir a subi un coup sévère avec un attentat qui a causé la mort de trois hauts responsables : le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, le vice-ministre de la Défense et beau-frère de Bachar Al Assad, le général Assef Chawkat, et le général Hassan Turkmani, chef de la cellule de crise mise en place pour mater la révolte, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Daoud Rajha (photo - Sana) était considéré par l’Occident comme l’un des personnages clés de la répression de la révolte contre le régime.
L’attentat a également blessé le ministre de l’Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, et le chef de la Sécurité nationale, Hicham Ikhtiar, selon les informations communiquées à l'AFP une source au sein des services de sécurité.
L’attentat a été revendiqué par l’Armée syrienne libre (ASL). Il aurait été mené par un kamikaze muni d’une ceinture d’explosifs au moment d’une réunion de ministres et de responsables de sécurité dans le bâtiment de la Sécurité nationale, édifice pourtant ultra-protégé, perçu dans la population comme le centre de la politique de répression. Contrairement aux attentats précédents en Syrie, aucune image n’a été diffusée par la télévision officielle.
L’ASL a fait savoir qu’il s’agissait de «la première d’une série de grandes opérations visant à faire chuter Assad et l’ensemble des piliers et symboles du régime, qu’ils soient civils ou militaires».
En réaction, le régime a prévenu que cet acte «terroriste» renforçait la «détermination des forces armées à nettoyer la patrie des restes des bandes terroristes», selon un communiqué diffusé par la télévision d’Etat.
Un nouveau ministre de la Défense a rapidement été nommé, le général Fahd al-Freij, jusque-là chef d'état-major.
Quelles sont les implications pour le régime ? Pour la Maison Blanche, «il est évident que le régime Assad est en train de perdre le contrôle de la Syrie». Pour les ministres américain et britannique de la Défense, Leon Panetta et Philip Hammond, la situation «devient incontrôlable». «Cela rend d’autant plus nécessaire et urgent le fait de trouver une transition politique qui permette au peuple syrien d’avoir un gouvernement qui exprime ses aspirations profondes», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Poursuite des combats
Toute la journée, des affrontements entre l’armée régulière et l’ALS se sont tenus dans les quartiers de Midane et de Kafar Soussé, dans le sud et l’ouest de Damas, selon différentes sources même si peu d'informations filtrent depuis capitale.
Plus de soixante soldats de l’armée régulière ont été tués ces dernières 48 heures à Damas dans ces affrontements avec les rebelles, a indiqué l’OSDH. Selon cette organisation et les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent la mobilisation sur le terrain, des hélicoptères, entrés en action mardi, continuent parallèlement à attaquer les quartiers de Qaboune et de Barzé, dans l’est de Damas.